Sport collectif et esprit d’équipe

Par Jean-francois Valli

26

NOVEMBRE 2017

Sport

Experience

Depuis ma plus tendre enfance, j’adore les jeux en équipe, cela m’arrivait souvent d’improviser un jeu avec des règles avec mes amis. J’ai commencé très tôt comme beaucoup de mes amis à jouer au foot. J’ai fait partie du club de l’ASPTT à Lyon ; j’y ai joué en tant que poussin puis pupille.

Très petit aussi, j’ai eu la chance d’aller avec mon école régulièrement à la piscine Garibaldi et à la piscine Charial lorsque j’étais en primaire. J’ai toujours été attiré par l’eau, les jeux de l’eau.

J’ai commencé à participer à des compétitions régionales de natation. Je me sentais complètement dans mon élément lorsque j’étais dans l’eau. Mon orientation pour la natation et le water-polo s’est faite naturellement et je suis rapidement passé du loisir aux entraînements sérieux toujours avec le même plaisir.

Photo de Jesper Stechmann sur Unsplash

 

Le water-polo, c’est d’abord et avant tout un jeu entre amis qui m’a donné tout de suite de grandes joies en équipe : le plaisir de construire des phases jeu, des tactiques pour marquer des buts collectifs et aussi le plaisir de créer, de contribuer à de belles actions. Le water-polo est un sport très rapide fait de beaucoup de mouvements. Comme dans le basket-ball ou le handball, nous disposons d’au plus un certain temps pour tirer au but (en basket 24 secondes, en water-polo 30 secondes). Cela nous oblige à aller vite, nous passer le ballon d’un joueur à un autre tandis que les joueurs se déplacent dans le but de mettre un joueur en position de tir au but.

Quand une équipe perd le ballon, souvent c’est parce que le passeur n’avait pas de bonnes solutions. Lorsqu’elle marque un but, c’est qu’elle a fait preuve d’intelligence tactique en groupe. En phase d’attaque comme en phase défensive, tous les joueurs sont à l’unisson. Lorsque nous gagnons, c’est toute l’équipe, lorsque nous perdons, c’est aussi toute l’équipe.

« Le water-polo, c’est d’abord et avant tout un jeu entre amis qui m’a donné tout de suite de grandes joies en équipe.  »

Chacun apporte sa pierre à l’édifice. Durant longtemps j’ai joué en tant qu’arrière central. Lorsque nous défendions tous les joueurs faisaient des efforts pour gêner, contrecarrer les velléités des attaquants. Comme souvent, les ailiers cherchent à passer la balle à la pointe (l’équivalent de l’avant-centre). Quand je réussissais à contrer la pointe en situation de tir et l’empêcher de marquer toute l’équipe me félicitait et je les remerciais aussi pour leur acharnement à défendre.

Quand je m’approchais du but et réussissais à me démarquer, laissant ma place à un autre joueur prenant temporairement mon poste de dernier défenseur, et que je marquais, c’est toute l’équipe qui me félicitait et je les associais tous en retour à la construction de cette phase de jeu . Ils avaient tous participé à ce but en se déplaçant de telle façon que  je me retrouve démarqué et en position de tir.

C’est beaucoup de sensations !

Les fondements de ce sport, chaque entraînement, chaque match ont favorisé une synergie, un état d’esprit faisant de nous un groupe toujours plus soudé. Chacun de nous encourageait ou conseillait l’autre afin qu’il s’améliore, élève son niveau.

De Jean-françois Valli

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