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de Jean-françois Valli

Biographie
Jean-françois Valli, Biographie

« D’aussi loin que je me souvienne, ma vie a été jalonnée d’une foule de rencontres, d’expériences et de moments qui sont devenus pour moi une source d’inspiration inépuisable me permettant d’aborder mon  présent et de créer mon futur avec une philosophie qui m’apporte beaucoup de joie et de bonheur. »

C’est en substance ce que me disait Jean-François Valli lors d’une de nos nombreuses conversations où nous aimions bien jouer à refaire le monde.

Et c’est vrai qu’il a cette joie de vivre assez communicative de ceux qui aiment à apprendre de la vie et qui adorent relever les défis. Et s’il arrive que la réussite ne soit pas au rendez-vous, il jette un bref coup d’œil en arrière, en tire la leçon qui s’impose et se remet à aller de l’avant de plus belle. Bref, vous l’aurez compris, Jean-François Valli fait partie de ces personnes qui voient plutôt le verre à moitié plein.

Mais, afin de se faire une meilleure idée du personnage, je vous invite à partager quelques moments forts de sa vie. C’est parti !

Les joies simples de son chemin des écoliers

Au milieu des années soixante-dix, dans la belle ville de Lyon, le jeune Jean-François Valli, alors en primaire, avait la chance de rentrer déjeuner chez lui chaque midi. C’était bien sûr l’occasion de prendre le chemin des écoliers avec l’un de ses copains et de rendre visite aux garages du coin qui étaient assez nombreux autour de leur école. Ils trouvaient toujours quelqu’un qui prenait le temps de partager leur passion des voitures.

On était alors à l’époque des R8, R16, coupés Simca, Fiat 500 et autre Ford Taunus…

« Et nous repartions fiers et heureux comme des papes, les poches pleines d’autocollants, de brochures, de gadgets… Bref, nous avions l’impression d’être les rois, quel que soit l’endroit où nous allions ! »
Photographie : Classroom / Pixabay

La campagne, la famille, les week-end… Ah, la belle vie !

La grand-mère maternelle de Jean-François Valli adorait réunir tout son petit monde dans sa maison de campagne en Isère et toute la famille allait régulièrement y passer le week-end. C’était aussi l’occasion de faire des kilomètres, « façon rallye », sur les petites routes tortueuses de la région avec la fameuse R16 qui était une sacrée voiture à l’époque.

Les dix cousins (une vrai tribu) adoraient crapahuter dans la forêt et créer leurs propres histoires inspirées des séries télé, qui passaient dans cette émission culte qu’ils ne rataient jamais : « Samedi est à vous ».

« Chacun d’entre nous débordait d’idées et de rêves et nous vivions tous ensemble des journées d’aventures extraordinaires. »

L’adolescence de Jean-François Valli en cinq actes

Acte un : Munich, découvrir, aller de l’avant…
Photographie : Munich / © Innsbruck Tourismus
Les séjours linguistiques en famille d’accueil ont été, pour Jean-François, l’occasion de vivre autre chose durant un mois entier à Crawley (Angleterre) et surtout à Munich, qu’il affectionne particulièrement.

Pleine de charme, Munich est une ville où l’art de vivre se cultive et où les vieilles traditions sont toujours vivaces.

Entre deux cours, il aimait aller flâner dans les rues piétonnes et marchandes et s’imprégner de leur ambiance.

Il allait souvent à la Marienplatz, au cœur de la ville. C’est une très belle place qui abrite l’Hôtel de Ville mais aussi son célèbre carillon ainsi que la Brasserie du Hofbräuhaus et la Cathédrale Notre Dame avec ses magnifiques dômes verts. C’est un vrai spectacle me disait-il.

Mais Jean-François Valli est un grand curieux et sans cela, il n’aurait peut-être pas découvert le Viktualienmarkt (marché aux spécialités bavaroises) et le Jardin Anglais, une véritable oasis avec ses Kiersgeraten (bars en plein air) tellement sympathiques et conviviaux.

Les munichois savent prendre le temps de vivre et s’y attardent volontiers pour une ou deux bonnes bières.

« C’est d’ailleurs dans l’un de ces bars que j’ai découvert les chopes de bière de … deux litres ! Mais chut ! N’en parlez pas à ma mère s’il vous plait … »
Acte deux: Marcher, admirer, respirer…
Photographie : Clem Onojeghuo / Pexels
Jean-François Valli s’est passionné très tôt pour la randonnée.

L’une des plus belles qu’il ait faite a été une marche de plusieurs jours dans la Vallée des Merveilles (Alpes du Sud). Ils étaient une bande d’amis et faisaient halte le soir dans des refuges souvent déjà occupés. C’était toujours une bonne occasion de faire de nouvelles rencontres, d’échanger et de se donner des petites astuces pour observer les marmottes, les chamois, les bouquetins ou tout simplement la nature.

La randonnée est pour Jean-François une immersion totale dans un autre monde. Dans ses mots, c’est le calme, l’air pur, la beauté de la nature, l’eau de source et des sensations uniques.

« De temps en temps, le gardien du refuge nous invitait à gouter l’eau-de-vie locale (avec modération bien sûr) et nous racontait de fameuses histoires. J’ai gardé un souvenir indélébile d’une de ces eaux-de-vie à base d’orange assez corsée… »
Acte trois: Joie de vivre, bonne humeur… baby-foot!
Photographie : David Whittaker / Pexels
Les années lycée de Jean-François Valli, c’était très « happy days », et particulièrement certains jours, après les cours, quand la bande de potes se retrouvait au café proche de leur école… et c’était parti pour le tournoi de baby-foot! La bonne humeur présidait et la fièvre montait à tel point que des spectateurs se regroupaient petit à petit autour du baby. Les groupes de supporters se formaient et les cris fusaient quand les joueurs faisaient de belles actions. JF faisait toujours équipe avec un de ses copains et ils gagnaient assez souvent.
« J’adorais commenter les matchs comme à la télé. La bonne ambiance gagnait tout le café, c’était vraiment génial ! »
Photographie : Waterpolo / Pexels
Plusieurs années durant, Jean-François a participé à des compétitions régionales de natation et surtout au championnat de water-polo.

Il a développé, au fil du temps, des aptitudes primordiales dans ce sport : gestion de l’énergie, capacité à se détacher des choses et voir la « big picture » comme disent les américains, pour ne parler que de celles-ci.

Lors des phases d’exercices collectifs, une grande place était faite à l’esprit d’initiative et à la créativité. L’équipe testait des combinaisons de jeu différentes et n’avait pas peur de casser les codes pour se renouveler en permanence.

« Quand j’y repense, il y avait vraiment une super ambiance dans notre club. Toujours quelqu’un pour blaguer ou faire un petit tour aux autres. On jouait pour le plaisir, sans être sérieux, et ça a souvent fait la différence pendant les matchs. »
Acte cinq: Animation, gaîté, communication, responsabilité…
Photographie : Forest / Pixabay

Dès 16 ans, Jean-François Valli a obtenu son diplôme d’animateur BAFA, ce qui lui a permis de connaître de nombreuses, nouvelles et belles expériences. Un de ses meilleurs souvenirs était celui de ce bel été où il avait encadré une équipe d’enfants de 9 à 10 ans.

Ils étaient tous partis à vélo, en camping sauvage dans une forêt proche d’un lac ; un endroit magique !

« Je leur avais donné des règles et des libertés pour les responsabiliser et chacun avait son rôle à tenir. Ça leur a permis de s’épanouir et de s’extravertir. Ils étaient vraiment heureux et toujours partants pour une activité improvisée: marche en forêt, construction, jeux          d’équipes, soirée feu de camp etc. Le bonheur quoi ! »
L’entraineur sportif, la découverte du leadership.
Suite logique pour Jean-François, il décide de prendre un poste de coach au lycée pour accompagner les filles de sa classe qui avaient décidé de jouer le championnat régional interscolaire de volley-ball. L’idée s’était présentée au cours d’une discussion et ça lui avait paru tout de suite évident.

L’envie de jouer, de partager et de gagner ensemble leur apportait une force et une cohésion qui transcendaient l’équipe et chaque match était un pas vers une efficacité de jeu qui devenait de plus en plus naturelle. Cela a été l’occasion pour les filles et lui-même de découvrir leurs qualités et leurs points faibles, d’apprendre à en jouer et surtout devenir meilleurs.

« Tout ça m’a amené à étudier, améliorer et parfois même créer des tactiques de groupe et des stratégies, mais aussi, et surtout, à m’occuper des filles, les valoriser, les encourager et les aider à surmonter les moments difficiles. On a grandi, gagné beaucoup de matchs et nous nous sommes retrouvés sur la plus haute marche du podium ! Après le BAC, chacun a suivi son chemin et nous n’avons gardé que des bons souvenirs de cette époque. »
Les avancées du monde moderne
En parallèle, Jean-François a suivi, comme tout le monde, l’évolution des technologies. En 1973, il commence à écouter les premières radios Grandes Ondes sur un petit transistor, puis les premiers 45 tours sur son électrophone. Ça vous fait sourire mais c’était à ce moment le top de la modernité! Et il y a eu l’achat de la première voiture, une 4L que JF a évidemment customisé avec des jantes … d’Alpine Renault !

Son cousin avait une 2CV et ils faisaient souvent la course sur les petites routes désertes (il y en avait encore à l’époque).

« Avec la démocratisation des voitures, de la radio, de la TV couleur etc, on avait l’impression de remplir notre univers de plein de choses plus merveilleuses les unes que les autres. C’était excitant, exaltant ! »
La vie active … très active même pour Jean-François Valli!
La première expérience professionnelle de JF a été très riche.

Il est entré dans l’agence commerciale d’un grand groupe français. Il y avait une quinzaine de personnes et tous étaient passionnés par leur travail; leur produit était exclusif sur le marché de l’industrie.

Il y avait un jeu entre agences commerciales et ils étaient au coude à coude avec celle de Marseille pour la première place. Jean-François a découvert l’esprit de jeu en entreprise et c’est devenu un moteur pour lui.

L’équipe maintenait toujours cet esprit de compétition avec les autres agences tout en gardant une relation forte avec le siège et les usines afin de répondre au mieux aux attentes des clients, techniquement, commercialement et surtout, en respectant les délais au maximum. Finalement, tout le monde s’est pris au jeu et une belle alchimie s’est créée.

« J’avais l’impression de faire partie d’un grand club qui cherche en permanence à repousser ses limites. A chaque grosse commande, c’était comme une sorte de fête vécue par toute l’entreprise et lorsque nous venions au siège, nous partagions beaucoup d’émotions et de joie, je vivais ça assez fort ! J’ai vécu beaucoup d’autres expériences dans différentes sociétés et domaines, et quand cet esprit de jeu est présent, il y a un petit ou plutôt un grand plus qui donne une saveur différente au travail et à la vie. »
© Jean François Valli