« D’aussi loin que je me souvienne, ma vie a été jalonnée d’une foule de rencontres, d’expériences et de moments qui sont devenus pour moi une source d’inspiration inépuisable me permettant d’aborder mon présent et de créer mon futur avec une philosophie qui m’apporte beaucoup de joie et de bonheur. »
C’est en substance ce que me disait Jean-François Valli lors d’une de nos nombreuses conversations où nous aimions bien jouer à refaire le monde.
Et c’est vrai qu’il a cette joie de vivre assez communicative de ceux qui aiment à apprendre de la vie et qui adorent relever les défis. Et s’il arrive que la réussite ne soit pas au rendez-vous, il jette un bref coup d’œil en arrière, en tire la leçon qui s’impose et se remet à aller de l’avant de plus belle. Bref, vous l’aurez compris, Jean-François Valli fait partie de ces personnes qui voient plutôt le verre à moitié plein.
Mais, afin de se faire une meilleure idée du personnage, je vous invite à partager quelques moments forts de sa vie. C’est parti !
Les joies simples de son chemin des écoliers
Au milieu des années soixante-dix, dans la belle ville de Lyon, le jeune Jean-François Valli, alors en primaire, avait la chance de rentrer déjeuner chez lui chaque midi. C’était bien sûr l’occasion de prendre le chemin des écoliers avec l’un de ses copains et de rendre visite aux garages du coin qui étaient assez nombreux autour de leur école. Ils trouvaient toujours quelqu’un qui prenait le temps de partager leur passion des voitures.
On était alors à l’époque des R8, R16, coupés Simca, Fiat 500 et autre Ford Taunus…
La campagne, la famille, les week-end… Ah, la belle vie !
Les dix cousins (une vrai tribu) adoraient crapahuter dans la forêt et créer leurs propres histoires inspirées des séries télé, qui passaient dans cette émission culte qu’ils ne rataient jamais : « Samedi est à vous ».
L’adolescence de Jean-François Valli en cinq actes
Pleine de charme, Munich est une ville où l’art de vivre se cultive et où les vieilles traditions sont toujours vivaces.
Entre deux cours, il aimait aller flâner dans les rues piétonnes et marchandes et s’imprégner de leur ambiance.
Il allait souvent à la Marienplatz, au cœur de la ville. C’est une très belle place qui abrite l’Hôtel de Ville mais aussi son célèbre carillon ainsi que la Brasserie du Hofbräuhaus et la Cathédrale Notre Dame avec ses magnifiques dômes verts. C’est un vrai spectacle me disait-il.
Mais Jean-François Valli est un grand curieux et sans cela, il n’aurait peut-être pas découvert le Viktualienmarkt (marché aux spécialités bavaroises) et le Jardin Anglais, une véritable oasis avec ses Kiersgeraten (bars en plein air) tellement sympathiques et conviviaux.
Les munichois savent prendre le temps de vivre et s’y attardent volontiers pour une ou deux bonnes bières.
L’une des plus belles qu’il ait faite a été une marche de plusieurs jours dans la Vallée des Merveilles (Alpes du Sud). Ils étaient une bande d’amis et faisaient halte le soir dans des refuges souvent déjà occupés. C’était toujours une bonne occasion de faire de nouvelles rencontres, d’échanger et de se donner des petites astuces pour observer les marmottes, les chamois, les bouquetins ou tout simplement la nature.
La randonnée est pour Jean-François une immersion totale dans un autre monde. Dans ses mots, c’est le calme, l’air pur, la beauté de la nature, l’eau de source et des sensations uniques.
Il a développé, au fil du temps, des aptitudes primordiales dans ce sport : gestion de l’énergie, capacité à se détacher des choses et voir la « big picture » comme disent les américains, pour ne parler que de celles-ci.
Lors des phases d’exercices collectifs, une grande place était faite à l’esprit d’initiative et à la créativité. L’équipe testait des combinaisons de jeu différentes et n’avait pas peur de casser les codes pour se renouveler en permanence.
Dès 16 ans, Jean-François Valli a obtenu son diplôme d’animateur BAFA, ce qui lui a permis de connaître de nombreuses, nouvelles et belles expériences. Un de ses meilleurs souvenirs était celui de ce bel été où il avait encadré une équipe d’enfants de 9 à 10 ans.
Ils étaient tous partis à vélo, en camping sauvage dans une forêt proche d’un lac ; un endroit magique !
L’envie de jouer, de partager et de gagner ensemble leur apportait une force et une cohésion qui transcendaient l’équipe et chaque match était un pas vers une efficacité de jeu qui devenait de plus en plus naturelle. Cela a été l’occasion pour les filles et lui-même de découvrir leurs qualités et leurs points faibles, d’apprendre à en jouer et surtout devenir meilleurs.
Son cousin avait une 2CV et ils faisaient souvent la course sur les petites routes désertes (il y en avait encore à l’époque).
Il est entré dans l’agence commerciale d’un grand groupe français. Il y avait une quinzaine de personnes et tous étaient passionnés par leur travail; leur produit était exclusif sur le marché de l’industrie.
Il y avait un jeu entre agences commerciales et ils étaient au coude à coude avec celle de Marseille pour la première place. Jean-François a découvert l’esprit de jeu en entreprise et c’est devenu un moteur pour lui.
L’équipe maintenait toujours cet esprit de compétition avec les autres agences tout en gardant une relation forte avec le siège et les usines afin de répondre au mieux aux attentes des clients, techniquement, commercialement et surtout, en respectant les délais au maximum. Finalement, tout le monde s’est pris au jeu et une belle alchimie s’est créée.