Le sentier du littoral, au cap d’Antibes

Le sentier du littoral, au cap d’Antibes

Le sentier du littoral, au cap d’antibes

Par Jean Francois Valli

4

JUIN 2021

Randonnée

La plage de la Garoupe est une plage d’Antibes très agréable. Elle a quelque chose de spécial, elle se love dans une anse de la côte qui se prolonge à travers un chemin piétonnier, point de départ d’une randonnée ou plutôt promenade enchanteresse.

Partant de la plage et du parking de la Garoupe, le sentier du littoral ainsi nommé faisant le tour du Cap d’Antibes, à travers un chemin côtier, nous engage dans une marche d’une heure trente qui nécessite de bonnes chaussures ; et quelques précautions d’usage car il n’y a pas d’ombre durant la marche.

 

Nos premiers pas longent les rivages jusqu’à une première pointe, la pointe de la Garoupe, qui s’étend vers la mer. Elle fait face à la Baie des Anges, Nice et les sommets du Mercantour, qui  se profilent en arrière-plan. 

Lorsque le ciel est dégagé on aperçoit alors les neiges qui enrobent les sommets l’hiver et le printemps. 

Les panoramas vont ensuite se succéder, à l’image d’un feu d’artifice qui n’en finit pas, pour le plaisir des yeux.

Petit à petit, nous nous enfonçons dans un espace privilégié et un écosystème. Les criques de la Garoupe jusqu’au cap Gros jouent le rôle de transition. Elles nous déconnectent progressivement des plages et du bruit de la ville. Les roches de calcaire font leur apparition progressivement. Ensuite, la côte sera peu propice à la baignade.

Le sentier du littoral est un voyage au cœur d’une végétation riche qui s’est adaptée à un relief accidenté, irrégulier et sauvage.

C’est aussi un espace naturel protégé où la faune et la flore ont tout loisir de se développer. Une grande variété d’espèces de fleurs et de plantes composée de barbes de Jupiter, de lavandes de mer a pris place. Une prairie d’algues présente fait foi du soin apporté à cette partie du cap. Au sein de cet espace privilégié, le grand cormoran et le puffin yelkouan se sont développés.

Le chemin se poursuit grâce à un sentier pavé le long des rochers et d’un mur servant d’enceinte aux vastes parcs privés du Cap d’Antibes, suivant les courbures de la côte et des criques. Par moment, des petites plateformes permettent d’apprécier davantage la beauté, parfois nous pouvons nous aventurer dans les rochers !

Le ressac de la mer et parfois le chant des mouettes nous accompagne maintenant sous un beau soleil et ses luminosités matinales.

Une porte encastrée dans les rochers s’avance soudainement devant nous et nous entraine vers le cap Gros. Le relief donne du rythme à la balade assez intense mais relativement facile. 

Changement de décor : nous sommes quelques instants en totale immersion au sein d’une végétation soudainement abondante, où se mêlent pins, olivier et essences exotiques.

Le charme des lieux se déploie devant nous au fil de nos pas dévoilant ses reflets changeants sur l’eau, ses criques, ses nombreux points de vue. Le chemin étroit serpente au plus près des flots.

La mer nous offre un spectacle grandiose à travers ses nuances de bleu et ses vagues venant heurter les récifs laissant échapper ses sones si caractéristiques.

Le cheminement, taillé dans la roche, est parfois assez étroit, et prend un caractère assez insolite ; à certains endroits, le passage étroit ne pouvant laisser place qu’à une seule personne.

Aménagé pour faciliter la promenade, notamment grâce à des escaliers dans les zones escarpées, il parcourt les côtes du cap d’Antibes se transformant ainsi en une promenade pittoresque.

La balade se poursuit en bord de mer dans des endroits qui nécessitent des petits tunnels adossés aux flancs ou falaises passant au travers d’un champ de roches magnifique. 

Nouvel arrêt pour profiter du paysage et d’une ces fameuses criques profondes. Parfois, dans des endroits délicats, des barrières bordent le sentier.

Les falaises de calcaire blanc dessinent un paysage farouche, légèrement hostile à certains moments. Dans les parties en contrebas, les pavés font place à des parties caillouteuses au relief inégal.

Appelé aussi sentier du tire-poil à cause du vent assez constant qui décoiffe les visiteurs, cette balade aux contours découpés offre des points de vue incroyables aux aspects changeants au fur et à mesure de nos pas.

Le sentier passe maintenant au travers d’un champ de roches magnifique.

Par temps houleux, lorsque la mer s’agite, le chemin est fermé car elle peut devenir impraticable pour les promeneurs à des endroits particuliers où se frayer un passage par ces temps serait difficile. 

Dans la dernière partie suivante, le sentier prend un aspect lunaire.

Un belvédère légèrement surélevé construit sur une saillie rocheuse permet d’apercevoir l’autre côté jusqu’aux Îles de Lérins et le massif de l‘Esterel.

Le parcours s’arrête ici, si on opte pour la promenade en boucle en retournant au parking de la Garoupe par les petites routes du cap d’Antibes. Un peu plus loin la baie des milliardaires vaut son pesant d’or, l’endroit est tout simplement grandiose.

Nous avons choisi de retourner au parking de la Garoupe par les allées (chemin des Douaniers) et avenues du Cap D’Antibes (avenue Mrs Beaumont et chemin de la Garoupe) profitant ainsi du calme ambiant et de l’ombre rafraichissante des pins pour revenir sur nos pas.

Cap d’Antibes.

Ce petit coin de paradis a été découvert au milieu du XIXe siècle par quelques hommes fortunés qui ont laissé leur empreinte, faisant bâtir, quelques-unes des plus célèbres villas de la côte d’azur. Nous entrevoyons à travers les grilles ou des arbres ces somptueuses villas entourées de magnifiques jardins souvent cachées derrière de hauts murs de pierres et de nombreux pins.

La Villa Eilenroc, classée monument national est une belle façon de terminer cette promenade idyllique (elle est ouverte au public), à travers la visite merveilleuse de ses jardins 

 

Comment y aller

Le parcours du sentier du littoral à Antibes comprend deux points de départ à deux endroits différents. Il peut être fait en boucle ou sous forme d’aller-retour.

Pour accéder à la balade du tirepoil via la villa Eilenroc, prendre l’avenue Mrs Beaumont qui mène au chemin des Douaniers jusqu’au bord de mer et la villa Eilenroc.

Vous pouvez emprunter le sentier du tire-poil ou littoral via le parking de la Garoupe par le chemin de la Garoupe. 

 

Sentier du Littoral Nice.

Le sentier du littoral à Antibes a un homologie à Nice. Le sentier du littoral à Nice appelé aussi le chemin des douaniers est une belle balade partant de la plage de la Réserve après le Port jusqu’à Villefranche sur mer. Celle-ci présente aussi de nombreux attraits et de beaux panoramas.

Aiguilles de Bavella et Le trou de la Bombe

Aiguilles de Bavella et Le trou de la Bombe

Aiguilles de Bavella

et le Trou de la bombe

Par Jean-François Valli

12
OCTOBRE 2018
Randonnée Experience
Le « trou de la Bombe » est une curiosité géologique qui a donné son nom à une randonnée très agréable au milieu des pins. Situé à 1400m d’altitude, d’un diamètre de 8 mètres, il est tout simplement du à l’érosion naturelle.

La randonnée part du parking du col de Bavella, au cœur du parc naturel régional de la Corse.

Ombragée et d’un niveau facile à l’exception de la partie finale (les derniers mètres qui relèvent de l’escalade), elle comble les petits et les grands.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926
Photographie de Jean François Valli : Aiguilles de Bavella et Le trou de la Bombe
Le nom corse de site « u tafonu di u Cumpuleddu » signifie « l’enclos aux brebis » et rappelle que l’endroit était autrefois un refuge pour les bergers.

Nous progressons doucement à travers la forêt de pins Laricio. Nous apercevons par moment le maquis en perspective.

A mi-chemin, nous nous trouvons dans une combe boisée et admirons les différents contours du massif environnant.

A différents endroits du sentier balisé et de façon espacée, des petits monticules de pierre au sein d’un tronc d’arbre coupé forment des points de repères. Ils suscitent notre curiosité. On leur donne le nom de cairns :

Nous reprenons alors de l’altitude. Soudainement, se dresse, au loin, un massif aux pics déchiquetés, les aiguilles de Bavella, offrant un décor grandiose à notre promenade. 

La partie finale est assez escarpée, courte et légèrement à l’ombre.

De nombreuses arêtes se déroulent devant nous aux alentours. C’est magnifique.

On aperçoit alors le fameux trou de la Bombe.  

La fin de la montée est un peu plus délicate et nécessite une petite escalade pour atteindre le pied de la cavité. Ce passage est réservé aux randonneurs avertis.

Nous gardons un très bon souvenir de cette promenade, aux perspectives et paysages variés,  très rythmée, alternant les montées, légères descentes, plateaux. Nous sommes ravis.

Randonnée trou de la bombe Bavella

Caverne des brigands

Caverne des brigands

La Caverne des Brigands

Par Jean-François Valli

30
SEPTEMBRE 2018
Voyages Experience

L’histoire de la caverne des brigands remonte à 1845, lorsque Claude-François Denecourt, le créateur des sentiers bleus de la forêt de Fontainebleau, organise une excursion partant de Barbizon pour des riches parisiens et français. A cette époque, le village des peintres est déjà très populaire.

Une légende dit que des brigands se retrouvaient pour partager leur butin dans cette fameuse caverne.

Au bout de la grande rue de Barbizon, commence la forêt domaniale de Fontainebleau. C’est  au bout de l’allée des vaches que débute la randonnée. Facile, ombragée et balisée, elle commence par un chemin en sable blanc et nous plonge immédiatement dans la forêt.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Photographie de la randonnée la Caverne des Brigands

Le sentier progresse de façon sinueuse. Il est jalonné de nombreux amas de rochers typiques et propres à cette promenade. Ces rochers aux différentes formes captent notre attention. Nous nous imaginons de temps en temps ce qu’ils peuvent représenter.

Le soleil est de la partie, il inonde la forêt de ses rayons filtrés par les fougères et les feuillages des arbres offrant ainsi un spectacle continuel aux diverses luminosités.

La randonnée est magique. Nous sommes saisis par le charme de la forêt avec ses pierres calcaires et les formes insolites des rochers…

La forêt de Fontainebleau est réputée pour être l’un des plus beaux massifs forestiers français grâce à ses paysages variés et surtout à ses blocs de grès. Cette randonnée en est un exemple.

Après différents méandres, nous accédons au plateau (but de la promenade) qui offre un très beau point de vue sur la forêt et une halte parfaite avant de retourner sur nos pas.»

Une belle balade, un bon moment.

Lac Creno

Lac Creno

Lac Creno

Par Jean-François Valli

22
AOUT 2018
Voyages

Experience

La randonnée du Lac de Creno est une marche assez facile et qui laisse un souvenir marquant. Ce lac est fameux pour ses nénuphars et son décor idyllique.

Le départ de la randonnée commence à partir des hauteurs du village de Soccia (l’aire de stationnement de Croce Maio, située à 3 km du village) à environ 1 000 m d’altitude.

Un sentier balisé nous attend et nous guidera environ deux heures jusqu’au lac situé à 1 310 m d’altitude.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926
Départ du Lac Creno

Photographie : Jean-françois Valli

La première partie est légèrement inclinée et se fait le long d’un chemin pierreux, sinueux et découvert. Les points de vue sur les massifs montagneux régalent. Les amateurs de la nature découvriront de nombreuses espèces de plantes et fleurs.

Première surprise, le chemin est aussi emprunté par le berger qui nous dépasse avec ses ânes transportant de nombreuses denrées jusqu’au refuge.

A mi-parcours, la promenade se développe dans la forêt et est très sympathique. Nous croisons une eau de source qui désaltère et qui est la bienvenue. Cette partie à l’ombre au milieu des pins est vraiment très agréable.

Nous sommes comblés par le final. Le lac se dévoile dans une ambiance forestière entouré par de nombreux pins Lariccio. Recouvert de deux groupes de nénuphars, le lac devient magique. Il nous invite naturellement à pique-niquer et profiter du spectacle qu’il nous offre.

Ce lac est plein de surprise : à quelques mètres de nous, le geai se mêle à nous et fait le spectacle.

Le décor est sublime. Chaque point de vue, en faisant le tour est différent de part ses reflets, la position du soleil.

Pour la petite histoire, le lac Creno est le seul lac glaciaire de Corse (un lac qui occupe un creux résultant de l’érosion par un glacier). Il se situe à une heure de Cargèse et une heure trente d’Ajaccio en voiture.

Lac Creno

Photographie : Jean-François Valli

Randonnée à Chamrousse

Randonnée à Chamrousse

Randonnées à Chamrousse

Par Jean-francois Valli
24
JANVIER 2018
Randonnée Experience
La randonnée est une de mes passions. La randonnée vous réserve son lot de surprises et de découvertes, car la montagne offre des panoramas,  sensations, tableaux merveilleux ou inattendus, des moments très particuliers.  J’ai connu les plaisirs et les joies de la randonnée très jeune ;  ma mère, adorant marcher, nous emmenait très souvent à la montagne. Nous habitions à Lyon ; les Alpes sont très proches.
J’ai fait mes premiers pas l’été à Chamrousse, une station au-dessus de Grenoble et  tout  de suite j’ai arpenté les versants qui mènent vers la Croix de Chamrousse. Lors de la descente, nous nous sommes retrouvés dans les grandes prairies alpines. Il y avait un berger avec son chien et ses moutons qu’ils menaient petit à petit le long des flancs de montagne vers la ferme. J’étais assis au milieu des gentianes et des asters. J’étais impressionné et captivé par le calme du berger qui guidait les moutons sans mouvements brusques et du chien qui ne manifestait aucun aboiement.
Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926
La Randonnée par Jean-françois Valli
Photographie : Abhishek Gaurav / Pexel
J’ai fait mes premiers pas l’été à Chamrousse, une station au-dessus de Grenoble et  tout  de suite j’ai arpenté les versants qui mènent vers la Croix de Chamrousse. Lors de la descente, nous nous sommes retrouvés dans les grandes prairies alpines. Il y avait un berger avec son chien et ses moutons qu’ils menaient petit à petit le long des flancs de montagne vers la ferme. J’étais assis au milieu des gentianes et des asters. J’étais impressionné et captivé par le calme du berger qui guidait les moutons sans mouvements brusques et du chien qui ne manifestait aucun aboiement.

J’avais une vue panoramique incroyable donnant sur  le massif des Alpes. C’était à la fois apaisant et grandiose. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté, d’être  dans ce petit paradis qu’est la montagne avec sa faune, sa flore et ses paysages magnifiques.

Ce premier contact avec la montagne me rendit enthousiaste et durant les quinze jours de vacances restant, il n’y eut pas une seule journée sans marche. Chamrousse est une station qui offre quantité de randonnées, ballades étonnantes et merveilleuses.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926
« J’avais l’impression que le temps s’était arrêté, d’être  dans ce petit paradis qu’est la montagne avec sa faune, sa flore et ses paysages magnifiques. »

Ma première randonnée

Ma première randonnée fut le sentier pédestre allant jusqu’au Lac Achard. D’un niveau facile, d’abord en pente douce, le chemin rocailleux alterne des petites montées et descentes avec des passages aisés sur des dalles rocheuses. Cette belle marche de deux heures trente et d’une dénivellation de 250 mètres offre et une vue magnifique sur le Taillefer et se termine par le plateau herbeux du lac Achard (1917m) aux nombreux rochers et petits ruisseaux. La flore abondante et singulière formée notamment des pins cembros ou pin des Alpes et de pins à crochets jalonnent le sentier et rendent cette promenade féérique et merveilleuse.

Chamrousse est unique pour cela car c’est la seule station où ces deux espèces, vivant au-dessus de 1500 m d’altitude, se mêlent. Le pin à crochet doit son nom aux formes des fruits en écailles, qui se terminent pas des crochets. Quant au pin cembro, sa particularité est de s’accrocher aux éboulis les plus hauts, voire les barres rocheuses. 

Ma deuxième randonnée est un peu plus insolite et sauvage. Nous serpentons entre les pins,  bois, rochers et myrtilles pour découvrir un décor un peu lunaire, celui des 4 lacs Robert encadrés majestueusement de trois sommets le Petit Van (2 439 mètres), le Grand Van (2 448 mètres) et le Grand Sorbier (2 526 mètres). 

La roche ici semble avoir pris l’ascendant sur la végétation qui persiste. Ici, quelques rhododendrons apportent une touche de couleur à ce paysage imposant et impressionnant, qui accueille souvent le berger de la région avec ses moutons. En été, les amateurs de pêche peuvent pêcher des truites arc-en-ciel et des ombres chevalier. Un souvenir marquant.

Zone boisée • Randonnée
Photographie : Monica P. / Pixabay

La troisième marche, la montée du Grand Van est une promenade plus difficile (d’une durée de six heures et d’une dénivellation de 900 mètres)  mais elle vaut vraiment le détour car au sommet, la vue est extraordinaire. Le sentier prend différents aspects et n’offre jamais le même spectacle. Il est bien tracé, monte dans la pierraille, puis se poursuit jusqu’au  Col des Lessine, d’où l’on surplombe les lacs Robert. C’est une promenade rythmée par de nombreux points de vue: pentes herbeuses, série de petits lacs dans leurs écrins de pierre, zone boisée. Finalement, le sentier débouche sur une crête menant vers le sommet du Grand Van. Les contreforts des Vans, très imposants, vous coupent littéralement le souffle.

Cette randonnée nécessite un peu d’attention pour suivre la bonne direction mais reste accessible à tous les marcheurs randonneurs avertis. Bien sûr, les rencontres sont fréquentes bien qu’espacées et j’ai pu expérimenter à ces occasions le bonjour du marcheur. Parfois nous avons entamé des discussions et j’en garde un très bon souvenir ; expérience très sympa.

Chamrousse offre une multitude de balades d’une grande diversité arborantr une nature incroyable. L’espace naturel la « Tourbière de l’Arselle Achard », cette zone humide emplie de tourbe au sud, abrite une végétation et une faune particulières ; elle présente un plateau fleuri et boisé aux grands espaces. La cascade de l’Oursière au nord offre un sacré spectacle grâce aux méandres et détours de l’eau se jetant de 80 m de haut. En contrebas, les paysages  du site protégé des marais Seignères constituent aussi une promenade dans un cadre assez exceptionnel aux fabuleux contrastes de couleurs, vivant au rythme des libellules, papillons, grenouilles et crapauds.

La marche

La marche

Les Bienfaits de la Marche 

Par Jean Francois Valli
08

JANVIER 2018

Randonnée

Experience

J’ai fait beaucoup de randonnée. Cela fait aussi un peu partie de moi. Dès que je me mets en mouvement, je suis content. Je suis plutôt de tempérament joyeux et il ne me faut pas grand-chose pour relancer la machine à sourire. Toute ma vie, j’ai fait du sport et la marche en fait aussi partie ; c’est avant tout un plaisir. Quand la marche est une activité régulière, le corps s’habitue, ce n’est même plus un effort.

La marche, de nombreux bénéfices

Je lui ai découvert de nombreuses vertus. En m’intéressant de plus près à ses bienfaits, j’ai appris que la marche stimule les endorphines, hormones qui ont une action antalgique (atténue, calme les douleurs), relaxante, voire euphorique. La marche active aussi la circulation sanguine, renforce la musculation des jambes, augmente la résistance physique, etc. Elle contribue à une meilleure dynamique dans la vie quotidienne

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

La Marche par Jean-françois Valli

Photographie : Gabriela Palai / Pexel

Quand je marche et regarde les choses autour de moi, je prends mon temps, Je me sens libre de tout, je prends du recul par rapport à la vie quotidienne, cela m’inspire souvent de nombreuses réflexions sur des sujets variés et prises de conscience de toutes sortes de choses concernant ma vie, mes buts, mes relations avec les autres etc.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

La Marche par Jean-françois Valli

Photographie : Gabriela Palai / Pexel

Les plaisirs simples de la marche

Chaque balade est l’opportunité de profiter des luminosités du jour, découvrir ou redécouvrir son environnement dans le contexte d’une saison, du temps qui change, s’intéresser à une vitrine d’un magasin, apprécier une décoration d’un restaurant ou une devanture, appréhender des détails ornementaux.

Se ressourcer au sein de la nature

La marche peut se transformer en grands moments d’harmonie avec soi-même au contact de la nature et être l’occasion de vivre des moments privilégiés. Les randonnées balisées partant du refuge de la Vallée des merveilles dans les Alpes maritimes sont nombreuses à nous guider vers des lacs de toute beauté, reflétant le bleu pur du ciel et les couleurs des versants. Les grandes étendues et perspectives engendrent un sentiment de grand espace et de grand bonheur. Elles nous décollent des situations quotidiennes sur lesquelles notre attention est parfois restée. Ces balades sont revivifiantes, ressourçantes et « font un bien fou ».

Certains versants de ces lacs peuvent être arpentés et mener à des crêtes dominant  de jolis petits écrin où sont nichés ces lacs. On se sent comme en suspension dans l’air au milieu de toutes ses montagnes. Ce décor grandiose contribue à cette impression de recevoir un cadeau de la nature, de bénéficier de quelque chose d’unique, d’être récompensé de ses efforts.

Marcher au cœur d’une forêt au milieu de grands arbres, écouter les bruissements des feuilles, sentir l’odeur des écorces ou des sous-bois, regarder les fougères et branches onduler au rythme d’un vent doux et régulier, procurent de nombreuses sensations enivrantes. L’immense forêt de Fontainebleau ponctuée ici et là de rochers aux formes étonnantes, arborant une mer de sable au nom extravagant « sables du cul-du-chien » et une féérique mare aux Fées « vaut le détour ».

Quand l’environnement est beau, magnifique, je me surprends à méditer et c’est très agréable.

« Quand l’environnement est beau, magnifique, je me surprends à méditer et c’est très agréable. »

Le calme au sein de la forêt est absolu. Ces moments de calme et de paix sont apaisants et concourent à prendre du recul, à nourrir ses pensées et à canaliser des émotions restées parfois en suspens.

La découverte de notre patrimoine architectural

Flâner, prendre son temps, en découvrant une ville ou village aux édifices pittoresques, contempler des éléments architecturaux éveillant la curiosité est relaxant et enrichissant. Ces pauses sont très agréables, parfois nécessaires et nous reboostent.

Se fondre dans des paysages exceptionnels

La randonnée à Chamrousse, dans l’Isère, menant aux Lacs Robert, qui se trouvent de l’autre côté de la vallée, propose à la fin une boucle idyllique autour des Lacs. Ce sont des merveilles naturelles. On est plongé dans un décor majestueux qui invite à la rêverie, la contemplation.

Jean-François Valli : Joueur de Water Polo • Équipe de Lyon

Lacs

Photographie : Sebastian V. / Pexel

La promenade assez facile, d’une durée de trois heures et d’une dénivellation de 500 mètres emprunte les deux brèches Robert. Lorsqu’on arrive à la Brèche Nord, on est saisi par le panorama, où se dressent solennellement, d’un seul coup, les hautes pointes du Grand Sorbier. La découverte de ces lacs magnifiques aux rives tantôt herbeuses, tantôt rocheuses, inspirent une halte parfaite pour le pique-nique. C’est un rêve !

Les nombreux bienfaits de la marche

La marche est une forme d’exercice aux nombreuses vertus. Intégrée à sa routine quotidienne, elle devient un excellent moyen de rester actif et en bonne santé. En marchant, on peut s’ouvrir au monde, faire des rencontres et partager de nouvelles choses. C’est aussi l’opportunité de se connecter à soi-même, réfléchir positivement à soi-même, développer ses réflexions, trouver une paix intérieure. Et bien sûr, lorsque la marche est associée à des endroits merveilleux, elle devient sublime. Quel que soit le motif, on se sent changé après une bonne marche.