Cinque Terre

Cinque Terre

Cinque Terre

Par Jean-françois Valli
01
JUILLET 2018
Voyages Experience

Voici une idée d’escapade romantique à travers l’histoire qui laisse un très bon souvenir. Les Cinque terre forment un groupe de cinq villages médiévaux pittoresques, le long du littoral méditerranéen et sont l’occasion d’un séjour rafraichissant de deux ou trois jours, voire plus.

Chaque village a son charme, son identité, son histoire, même s’ils se ressemblent, et composent, pour le plaisir des yeux, une magnifique mosaïque de couleurs chaudes. Ils se sont bâtis sur des collines sculptées par la mer et les intempéries.

Chaque bourg est relié par un chemin sinueux qui borde la mer pour ceux qui aiment la marche ou par un petit train local (certains wagons sont climatisés): les Cinque Terres ne se visitent pas en voiture. On laisse son véhicule soit à Levanto ou à La Spezia.

Les Cinque Terre sont empreintes de l’activité humaine qui règne depuis sa construction au Moyen Age, des villages qui se sont structurés autour de la pêche et des vignobles. Ils sont à l’est de Gènes (à environ une heure en voiture et trois heures et demie de Nice). Le train part de la gare de La SPEZIA. Un forfait journalier de 12 € permet de prendre le train à volonté toute la journée.
Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926
Manarola
Photographie : Jean-françois Valli
Manarola par Jean françois Valli

RIOMAGGIORE 

Riomaggiore est le premier village depuis La Spieza. De son château, construit en 1260, situé sur les hauteurs, on apprécie la vue merveilleuse sur la mer. La promenade nous emmène ensuite à travers ses escaliers, qui s’entrelacent entre les maisons, et nous plonge dans une ambiance intimiste et l’architecture du XIIIe siècle du centre-ville.

Riomaggiorre par Jean-françois Valli

C’est un chemin à la pente douce qui nous glisse vers le petit port où ses bâtiments, aux façades en pierre, encastrés dans les falaises, se jettent dans l’eau turquoise. Les maisons empilées et accrochées sur le rocher, en bord de mer, sont si serrées qu’elles offrent un effet étonnant. Le premier village donne le ton et ravit.

Riomaggiorre par Jean-françois Valli

Riomaggiore fondé, apriori, au 8ème Siècle par des réfugiés grecs est un ancien village de pêcheur et le port rappelle l’ambiance des ports grecs.

C’est un chemin à la pente douce qui nous glisse vers le petit port où ses bâtiments, aux façades en pierre, encastrés dans les falaises, se jettent dans l’eau turquoise. Les maisons empilées et accrochées sur le rocher, en bord de mer, sont si serrées qu’elles offrent un effet étonnant. Le premier village donne le ton et ravit.

Riomaggiore fondé, apriori, au 8ème Siècle par des réfugiés grecs est un ancien village de pêcheur et le port rappelle l’ambiance des ports grecs.

Riomaggiorre par Jean François Valli

MANAROLA

Manarola, est l’un des plus petits villages des Cinque Terre et le plus réputé. C’est le coup de foudre ! Son unique rue assez longue, aux nombreuses maisons de couleurs rend la promenade enchanteresse. Elle se termine par un petit port improvisé, (ce n’est pas vraiment un port).

Manarola par Jean François Valli

 

Le spectacle des maisons encastrées, elles aussi, dans la falaise donnent un fabuleux spectacle que l’on peut admirer de loin en poursuivant le chemin menant à Corniglia. Elles sont disposées de telle façon qu’elles semblent former un amphithéâtre rocheux dont la scène est le port. Le soir, on ne se lasse pas des magnifiques nuances des façades colorées éclairées par les lumières de la ville. Et le centre-ville est très agréable à visiter la nuit (le dernier train part vers 23h).

Manarola par Jean François Valli
Manarola par Jean-françois Valli
VERNAZZA La balade de ville en ville est pleine de rebondissement. Vernazza est aussi merveilleuse. Il est difficile de se prononcer entre Manarola et Vernazza et statuer laquelle est la plus belle. Vernazza est aussi fameuse pour ses maisons de couleurs, ses ruelles, c’est une véritable évasion. Les barques de pêcheurs accostées le long de la berge rappellent l’activité maritime florissante du village au XIVe siècle, faisant de Vernazza le plus prospère des Cinque Terre. Le château de Doria, autrefois bâtisse défensive, surplombant le village en est un autre exemple. Ce petit village a d’autres trésors : l’église de Sainte Marguerite d’Antioche au style architectural propre à la région, dont l’intérieur est très pittoresque. Du port, il faut prendre le sentier sur la droite qui offre de très beaux points de vue.
Vernazza
Photographie : Jean-François Valli

CORNIGLIA

Perché en haut d’une colline de 100 m au-dessus de la mer, Corniglia est le village central des Cinque Terre, et aussi le plus petit. Depuis la gare on accède au centre-ville par un escalier de plus de 350 marches appelé le « Ladarina ». Sa position lui a donné, dans le passé, un avantage certain face aux envahisseurs et aux pirates.

 

Ses nombreuses ruelles pavées ainsi que les frises de portail en pierre rappellent ses origines romaines. Ses maisons basses typiquement génoises, ses vignobles en terrasse, ses fleurs ornant les maisons et les murs, donnent un charme différent à ce village, le seul des Cinque Terre n’ayant pas d’accès direct à la mer.

Ses habitants ont à cœur de décorer, donner de la couleur à leur village, à travers les fleurs, les fruits. Cela se sent, ce qui lui donne encore plus de charme. On se laisse flâner au hasard des rues, attiré par tout un tas d’objets, de décorations, qui donnent envie parfois de rentrer dans les boutiques, baigné par la douceur ambiante, sa végétation (Corniglia est le plus verdoyant de tous).

MONTEROSSO

C’est le Juan-les-Pins des Cinque Terre. Monterosso Al Mare s’étend le long de plusieurs grandes plages et se divise en deux parties : le vieux quartier, avec ses maisons de pêcheurs traditionnelles sur le port, et sa partie plus moderne, avec des hôtels le long de la plage de Fagina, où repose Neptune, une statue haute de 14 mètres. Son petit port caractéristique, où sont ancrés les bateaux des pêcheurs locaux est magnifique. Le vieux village avec l’église San Giovanni Battista, ses pittoresques petites allées, et ses nombreux bars à vins donnent de nombreuses raisons à l’apprécier et prendre son temps.

Bruges

Bruges

Bruges

Par Jean Francois Valli

22

JUIN 2018

Voyages

Experience

Bruges est une ville étonnante. On l’appelle la Venise du Nord en référence à ses nombreux canaux et elle mérite bien son nom. Elle a su garder une identité en préservant de nombreux édifices historiques du Moyen-âge. Aussi bien dans les restaurants, hôtels ou commerces, les gens font preuve de gentillesse et d’hospitalité, ils sont très accueillants. C’est une ville touristique très prisée qui grouille le matin à partir de 11h.

L’immersion dans cette charmante ville peut commencer en partant du sud de la ville par le calme saisissant du Béguinage, créé en 1245. Avec ses façades peintes en blanc, son jardin de couvent silencieux et son musée du béguinage, il est, à lui tout seul, une visite en soi. Nombreux sont ceux qui trouvent un côté très thérapeutique à la tranquillité ambiante communicative. Ces bâtiments sont classés au patrimoine mondial. L’atmosphère apaisante du site verdoyant attire aussi les canards et cygnes qui ont leur propre jardin ; ils ajoutent une petite touche au spectacle par leur toilettage, leur mouvement gracieux. Animal associé à l’amour, le cygne est incontournable à Bruges.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Beguinage

Photographie : Jean-François Valli

Le Béguinage est attenant au lac Minnewater dit le ‘‘Lac d’amour’’, un petit lac rectangulaire entouré d’arbres et au Minnewaterpark voisin. Le lac fut conçu par un jeune homme en détournant un cours d’eau à travers une digue, qui enseveli la femme de sa vie au milieu d’une dépression du terrain, avant de rompre les digues pour former ce lac. La légende populaire prétend que les amoureux faisant un vœu sur le pont du Minnewater connaîtront l’amour éternel. Le parc est un aussi un endroit privilégié pour la promenade. Le matin, les différentes luminosités confèrent au parc et au Béguinage un côté féérique.

Ensuite, en se dirigeant vers le centre, la petite place Walplein pavée et arborée, avec ses terrasses de café, propose une halte sympathique au milieu des maisons typiquement belges avec leur pignon (ornement caractéristique constituant la partie haute et montante des maisons). La brasserie De Halve Maan invite à la visite de son musée de la bière et suivant l’heure à un bon petit repas ou une dégustation de bière.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Musée de la bière

Photographie : Jean François Valli

« La brasserie De Halve Maan invite à la visite de son musée de la bière et suivant l’heure à un bon petit repas ou une dégustation de bière. »

Ceci nous conduit alors sur le pont de l’hôpital et une des plus vieilles institutions de Bruges l’hôpital Saint-Jean (Oud sint janshospitaal) ; l’église de Notre-Dame à quelques mètres vaut son pesant (sa chapelle est vraiment à voir).

Jean-François Valli : Joueur de Water Polo • Équipe de Lyon

Eglise Notre Dame de Bruges

Photographie : Jean François Valli

De ce point, il n’y a qu’un pas à faire en direction des canaux. La promenade est très plaisante et pleine de surprise le long des canaux. Le week-end, le marché au puce comble la curiosité. Il y en a pour tous les goûts, si vous aimez chercher chiner et apprécier les antiquités, objets anciens ou d’occasion : casques et habits du Moyen-âge, des voitures en chocolat, objets décoratifs, miniatures, etc.

Le marché nous mène ensuite vers le quai du Rosaire, un des endroits les plus romantiques de Bruges avec ses anciennes maisons et jardins suspendus. Il est dominé par une ancienne auberge construite en 1630. La balade se poursuit avec le Marché aux Poissons sur la Vismarkt, puis la place des tanneurs, petite place avec quelques restaurants et surtout de nombreux peintres.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Quai du Rosaire

Photographie : Jean-françois Valli

Jean-François Valli : Joueur de Water Polo • Équipe de Lyon

La Place

Photographie : Jean François Valli

On se retrouve alors sur la Place Burg, bordée par l’Hôtel de Ville, et la Basilique Saint Sang, avec ses statues dorées. C’est un chef d’œuvre qui émerveille tous les passants (La relique du Saint-Sang est vénérée fidèlement et intensément depuis environ 750 ans par la population de Bruges et des environs). Cette basilique a la particularité d’être « double », car elle accueille deux églises superposées.

Quelques mètres plus loin par le biais de la rue commerçante, nous arrivons sur la grande place, point central de la ville qui en impose par le Beffroi haut de ses 83m. Il égaie continuellement la ville au rythme de ses 47 carillons et peut être visité gratuitement. La montée de ses 366 marches donne une vue incroyable sur Bruges.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Basilique Saint-Sang 

Photographie : Jean-françois Valli

La grande place est emplie de trésor du temps: Market, un édifice emblématique aux façades colorées, le Palais Provincial, un très beau bâtiment de style gothique, dont la façade est monumentale (il s’agit de l’ancien siège du Conseil Provincial de la Flandre Occidentale). Ce dernier se situe sur l’emplacement d’une partie des anciennes halles du marché central de Bruges, petit clin d’œil à l’époque florissante et glorieuse de la ville du XII au XVème siècle.

Un peu plus au nord, Bruges révèle encore de nombreux secrets, de belles églises, de beaux bâtiments, ses moulins et agréables places, petits ponts isolés, qui encouragent à profiter de l’instant présent. L’idéal est de flâner au hasard, de se perdre dans les petites rues, et de partir à la découverte.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Le Market

Photographie : Jean-françois Valli

La balade en bateau (elle dure 30 minutes, quel que soit le point d’où l’on part) permet d’avoir des points de vue impossibles, lorsqu’on se promène à pied. Le cœur historique de la ville est encerclé par un réseau de petits canaux qui nous emmènent en bateau ici et là. Parfois un cygne nous accompagnera sur la route durant quelques minutes.

La cité médiévale a su préserver toute sa splendeur architecturale et les différents points de vue, effets de perspective enchanteurs rendent cette balade féérique. Bruges a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000 et ne cesse d’étonner à travers ce mélange de bâtiments en briques, monuments religieux, musées ou encore peintures, restaurants conviviaux, beaux bistrots et magasins.

Jean-François Valli : Match de Water Polo • Jeux Olympique Paris 1926

Le Market

Photographie : Jean-françois Valli

Pour les amateurs de musée, le musée archéologique, le musée du chocolat, le musée de la bière ou encore le musée de la frite vous combleront ! L’Historium est le musée à ne pas manquer. Des décors de cinéma, de la musique et des effets spéciaux vous transportent un beau jour de 1435. Cette attraction grâce aux nouvelles technologies (réalité virtuelle) reconstruit la grande histoire de Bruges durant les trois siècles marquant sa réussite économique et financière et vous plongent dans l’ambiance euphorique, enthousiaste de cette époque. Sous vos yeux apparait au début la célèbre Waterhalle, le principal entrepôt de navigation, ses canaux, ses échanges, c’est un vrai spectacle. De salle en salle vous êtes transportés à travers le temps. Lorsque le spectacle est terminé, vous pourrez aussi profiter de la vue splendide offerte par la terrasse panoramique et terminer par une dégustation au Grand Beer Café du Duvelorium.

« Tout cet héritage a donné à Bruges le titre de 5e ville la plus romantique au monde. On en garde un souvenir merveilleux. »